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Encourageons le bénévolat associatif ! 15 préconisations en ce sens

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21 novembre 2014

Bon Point

Encourageons le bénévolat associatif !

15 préconisations remises en ce sens à Patrick KANNER, ministre chargé de la Vie associative


Patrick KANNER, ministre chargé de la Vie associative, a reçu ce 6 novembre 2014 un rapport présentant 15 préconisations pour encourager le bénévolat associatif des actifs.


Ce rapport est le produit du groupe de travail copiloté par le ministère et “Le Rameau”, groupe composé de représentants du Mouvement associatif, du Haut Conseil à la vie associative, de la direction générale du travail et d’experts du bénévolat associatif des actifs et de la responsabilité sociétale d’entreprise. Ainsi, l’association Passerelles et Compétences, l’Observatoire de la responsabilité sociétale des entreprises (ORSE) et la direction de la responsabilité sociale d’entreprise d’AG2R La Mondiale y ont activement participé.


Des préconisations en réponse à de nombreux questionnements

 

Comment concilier engagement associatif et activité professionnelle ?  Comment peuvent s’articuler les temps sociaux ?  A quelles conditions peut se développer l’engagement des actifs ?  Quelles sont les pratiques au sein des entreprises dans ce domaine peu exploré ?  Quels sont les besoins des associations ? 


15 propositions relevant de trois thématiques sont présentées dans le rapport, touchant à :

 

- l’information des acteurs,

- l’encouragement de leviers réglementaires et conventionnels pour faciliter l’aménagement des temps pour une activité bénévole,

- l’accompagnement des associations et des bénévoles.

 

Les préconisations du groupe d’experts pour faciliter l’engagement des actifs dans les associations vont être analysées par les services du ministère pour déterminer les suites à donner et leur condition de mise en œuvre.


Certaines pourraient être mises en œuvre dans les mois à venir

 

… telles que la rédaction du guide pratique recensant l’éventail des dispositifs réglementaires et conventionnels existants et susceptibles d’être repris par des employeurs pour faciliter l’engagement de leurs collaborateurs.

 

L’idée d’un congé d’engagement doit encore être abordée dans le cadre d’une concertation des partenaires sociaux conformément aux axes arrêtés par la feuille de route de la grande conférence sociale des 7 et 8 juillet derniers.


Rappelons que l’engagement associatif a été reconnu grande cause nationale.

 

« La France compte en effet 16 millions de bénévoles associatifs, auxquels s’ajoutent 1,8 million de salariés d’une association, soit 8 % du nombre total de salariés.

Le Gouvernement a souhaité s’engager à leurs côtés au moment où les associations prennent de plus en plus de responsabilités dans tous les domaines - social, éducatif, sportif ou encore culturel.

Cette décision constitue une nouvelle étape dans la politique mise en œuvre pour soutenir le mouvement associatif, faciliter le bénévolat et favoriser l’emploi au sein de l’économie sociale et solidaire.

Elle permettra de sensibiliser les Français aux enjeux de cet engagement au service des autres, qui, depuis la loi de 1901, constitue une chance pour notre pays et un pilier de notre modèle social et républicain.

C’est le message que porte le Mouvement associatif, aux côtés duquel le Gouvernement a décidé de s’engager», lit-on sur le site du ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports.


Valoriser l’engagement bénévole, c’est reconnaître l’intérêt de l’action des associations dont le CISS fait partie.

 

Comme toutes les associations à but non lucratif, le CISS peut mener ses actions citoyennes grâce à la bonne volonté, qui confine parfois au dévouement, de nombreuses personnes fortement impliquées dans la défense de causes supérieures à leurs stricts intérêts individuels.

 

Cet engagement au service des autres est un minerai précieux pour l’ensemble des associations sur lesquels l’Etat se repose parfois pour assurer des services au public, comme par exemple la formation des représentants des usagers du système de santé qui siègent dans les instances sanitaires.

 

Si ce rapport récemment remis au ministre chargé de la Vie associative pouvait en effet permettre de promouvoir l’engagement bénévoles des personnes actives (la population active regroupe la population active occupée, appelée aussi « population active ayant un emploi » et les chômeurs, au sens de l’INSEE),  les associations pourraient sans doute s’appuyer sur des viviers plus jeunes, plus hétérogènes, en lien avec les enjeux qui tiennent aux conditions de travail et aux difficultés propres au chômage.


Cette volonté de tendre vers une meilleure  reconnaissance de l’engagement associatif des actifs a une résonnance particulière dans la mesure où le projet de loi relatif à la santé qui devra être débattu en 2015 envisage de promouvoir la démocratie sanitaire, troisième pilier de la stratégie nationale de santé…

 

 

Lien ver ledit rapport : http://www.associations.gouv.fr/10724-engagement-des-actifs-le-rapport.html