Décès de Pierre CASADEVALL, Président de la FFAAIR
28 septembre 2015
Décès de Pierre CASADEVALL, Président de la FFAAIR
C’est avec une grande tristesse que nous avons appris récemment le décès de Pierre Casadevall, Président de la Fédération française des Associations et amicales de malades insuffisants ou handicapés respiratoires (FFAAIR), engagé en faveur des malades. Nous présentons toutes nos condoléances à sa famille et à ses proches.
Pierre Casadevall présidait la FFAAIR depuis mai 2015, étant par ailleurs président de l’Association Languedoc Roussillon des Insuffisants Respiratoires (ALRIR). Antérieurement à sa fonction, il a présidé la Commission permanente d’actions sociales (CPAS) et a été trésorier de la FFAAIR.
C’est en juin 2010 qu'il est entré au conseil d’administration de la FFAAIR. Un an plus tard, aux côtés d’Alain Murez, élu à la tête de la Fédération, Pierre acceptera le poste de trésorier, qui s’ajoutera à celui de président de la CPAS qu’il occupe déjà et qui apporte un soutien remarqué et des aides diverses aux malades insuffisants respiratoires. A travers ces deux fonctions, il s’attachera à mettre la FFAAIR en situation de pouvoir être la plus efficace possible dans son fonctionnement et son développement, et d’apporter les soutiens externes qui lui sont demandés. Il veillera ainsi à développer des partenariats et des écoles de l’Asthme, dénommées « centres pédiatrique de Cerdagne ».
En mai dernier, lors du 26ème Congrès de la FFAAIR, Alain Murez, président en titre, fait savoir que des raisons de santé le contraignent de céder sa place. Il demande alors à Pierre Casadevall de lui succéder à la tête de la fédération. Le conseil d’administration approuvera cette nomination à l’unanimité.
« Chaque malade a le droit à une vie sociale normale et chaque malade est une voix qui compte dans la société »
Sur sa feuille de route, figurait notamment la renégociation de l’arrêté sur l’observance des malades apnéiques qui a conduit la FFAAIR à faire valoir, ces derniers mois, des positions fermes en faveur des malades. « L’heure est désormais aux échanges et à la négociation pour aboutir, avec un texte clair, constructif et sans ostracisme à l’encontre des malades », notait Pierre Casadevall.
