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Mediator : une politique d’enlisement ?

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08 mars 2011

Si les parties prenantes, et notamment les associations, s’étaient félicitées de la mise en place d’un comité de suivi du Mediator, elles déchantent aujourd’hui.

 

Trois réunions ont été organisées, de quinzaine en quinzaine, et en deux mois de travail, il n’y a toujours pas de réponse :

 

  • sur le « chemin clinique » qui doit être recommandé aux personnes ayant utilisé le Mediator,

 

  • sur les « chemins juridiques » qui doivent être présentés aux victimes, à charge pour eux de retenir la démarche qui leur convient.

 

L’inquiétude des personnes concernées grandit. Elle s’élargit à un nombre de plus en plus important de nos concitoyens ayant eu ponctuellement à utiliser ce médicament.

 

D’une part, nous avons besoin de ces deux documents diffusables massivement au grand public, dans un langage accessible à tous. On devrait le trouver dans les salles d’attentes des médecins et des cardiologues, dans les pharmacies, dans toutes les associations d’usagers du système de santé et sur leurs sites internet.

 

D’autre part, il est urgent de connaître le calendrier de constitution du fonds d’indemnisation des victimes annoncé par les pouvoirs publics et que le laboratoire Servier a publiquement accepté d’abonder.

 

Par ailleurs, les associations qui font fonctionner des services téléphoniques d’information, d’assistance et de soutien aux victimes doivent être accompagnées par les pouvoirs publics. Il ne s’agit pas que de se féliciter de l’existence d’associations, il faut aussi considérer qu’elles peuvent, avec leur légitimité propre, concourir au service public de l’information auprès des victimes.

 

 

La prochaine séance du comité de suivi, le 10 mars, doit être l’occasion de répondre précisément à ces enjeux préliminaires essentiels.

 

 

A télécharger :

 

Communiqué du CISS du 8.03.2011 : "Mediator : une politique d’enlisement ?"