Accueil > Liste des témoignages

[Liste des témoignages]

Droits individuels des malades


Convention Aeras
Par :Jean-Luc Allemand
La convention Aeras devait être la bouée de sauvetage, en fait ce n'est que supercherie. Je suis à la recherche d'une assurance, suite à un projet de construction. Je suis atteint d'une maladie cardiaque et donc toutes les compagnies d'assurances que j'ai contacté m'ont refusé, elles refusent de m'assurer pour le décès dû à une maladie. Aucune ne veut m'assurer pour le décès en excluant ma maladie, puisque pour eux une maladie cardiaque entraine automatiquement une autre maladie, ce qui est complètement faux. Une seule a présenté mon dossier à Aeras, qui a confirmé le refus, alors que si on lit le texte, ils doivent nous faire une proposition. En fait, toutes leurs promesses ne sont que du vent.

Consultation et prix
Par :Alain Oppenheim
Bonjour, J'ai consulté un ORL pour un problème de bouchon aux oreilles. Il a examiné, enlevé les bouchons, ordonnancé un médicament: 60 euros (13mn chrono). Il m'a demandé de revenir 15 jours après, pour vérifier. Je suis revenu. 3 mn pour examiner l'oreille et constater que tout était rentré dans l'ordre. Coût : 60 euros. Je lui demande pourquoi cela ne fait pas partie de l'acte précédent. Réponse: a) j'engage ma responsabilité. b) Oui, on est bien dans la médecine à 2 vitesses, j'assume. J'ai appris depuis que c'est chez ce médecin une pratique courante. La double peine, donc : prix de la consultation élevé, et consultation de vérification payante. Bien cordialement.

Accès à l'emprunt et convention AERAS
Par :Christine LESPESSAILLES
Bonjour. Depuis 4 mois, j'essaie de trouver une assurance emprunteur pour mon crédit immobilier et je me heurte à des conditions aussi iniques qu'inacceptables. Les compagnies proposent des tarifs prohibitifs ou des couvertures extrêmement réduites dans des délais très longs. La convention AERAS semble être un excellent prétexte pour enrichir les assureurs et appauvrir les assurables. Ayant fait auparavant des crédits importants sans rencontrer le moindre problème avec les assurances, je découvre aujourd'hui l'incroyable parcours du combattant que subissent tous ceux qui ont répondu avec sincérité sur leurs questionnaires de santé. Ayant un bon dossier bancaire et étant propriétaire d'un bien, jamais je n'aurais pensé qu'une dépression modérée et désormais guérie et quelques antidépresseurs auraient pu me barrer la route pour acheter une maison plus grande et plus proche de mon lieu de travail. Depuis plus de 4 mois, je parcours les forums et constate que mon cas est loin d'être isolé et que les effets pervers de cette convention au départ très louable font que, pour obtenir dans les temps et à un tarif raisonnable leur prêt, bon nombre d'emprunteurs se résignent à mentir de peur de tomber dans les engrenages des surprimes exorbitantes ou dans l'angoisse des garanties plus que réduites. Les questionnaires à n'en plus finir, des traitements incompréhensibles des informations, bref il faut avoir de la patience et les nerfs solides pour continuer les démarches et en plus ne pas les voir aboutir. Je souhaite que tous ceux qui ont eu l'humiliation et la déception de renoncer à leur projet à cause de la toute puissance des assurances qui dictent leurs lois et qui profitent de la maladie des gens pour faire de l'argent sur leur dos.Quand mettra-t-on une limite à ces pratiques scandaleuses ? J'espère que vous défendrez les intérêts des emprunteurs au mieux lors des négociations de la prochaine convention AERAS.
Par ailleurs, quelles solutions, quels recours avons-nous pour que notre dossier soit traité avec un peu plus de sérieux, de justice et d'humanité ? Quelle instance serait susceptible de faire bouger les assurances ? Donnez-nous des pistes s'il vous plaît et l'espoir que les choses pourraient changer !

Assurance maladie


Réaction aux franchises : je trouve écoeurant de faire payer les malades
Par :Anne-Marie Funkelstein
Je suis en ald pour 3 maladies chroniques évolutives, dont 2 données par les soins de la 1ère (cortisone...) et je trouve écoeurant de faire payer les malades. En plus, sur une boîte de 3€ (hydrocortisone), on paiera pareil que sur un traitement cher ! Il y aurait beaucoup à réfléchir mais puisqu'on doit rapporter si peu... Je ne peux me déplacer mais que puis-je faire... au moins recevoir vos infos. Merci et bon courage!

Dépassements d'honoraires
Par :Jean-Noel Ligier
Chirurgien orthopédiste secteur 2, mes "dépassements d'honoraires" comme ceux de nombre de mes collègues de province ne représentent pas 30% de mes honoraires.
Vous savez sûrement que le tarif de la prothèse de hanche a augmenté de 6,5% en 15ans. Pouvez-vous me citer un exemple de service ou de prix ou de salaire qui ait si peu augmenté pendant la même période ?
Arrêtez donc de stigmatiser une profession en prenant exemple sur les dérives de quelques uns. Ce n'est pas de la faute des chirurgiens si l'assurance maladie se désengage, si les charges sociales augmentent et si notre RCP explose. Sachez enfin que le chirurgien ayant suivi le cursus universitaire français est en voie de disparition, les jeunes médecins ne voulant plus se lancer dans un métier contraignant et de moins en moins valorisant. J'aimerais avoir une réponse à la question posée dans ce texte. Merci d'avance.

Dépassement d'honoraires
Par :Brigitte
En projet d'opération de reconstruction mammaire, prise en charge par la Sécu, j'ai rencontré plusieurs chirurgiens. Tous pratiquent un dépassement d'honoraires de 2000 €, voire plus. Ce qui équivaut quasiment à un tarif de chirurgie esthétique pur et simple. Brigitte

Ald et perte de droits
Par :patrick deraye
J'ai 52 ans et je suis atteint d'hyperplasie des surrenales congénitales et depuis 3 mois on m'a retiré mon Ald. Je viens de rencontrer un médecin conseil qui était juste intêrressé par le prix de mon traitement. Je ne sais toujours pas si je vais retrouver mes droits car pour le moment je ne suis même plus reconnu. Je suis très en colère et écoeuré. Que se passe-t-il ? Où va-t-on ?

Dépassement d'honoraires
Par :Micheline Douet
Mon rhumatologue pratique le dépassement, soit 49 euros la consultation, 79 euros pour une injection de synovial aux genoux. Je ne peux continuer avec lui.

Cotisations santé
Par :David
A quoi servent tous les prélèvements sur salaires alors que les remboursements diminuent sans cesse ?

Déficit de la Sécurité sociale
Par :Hamadi
Depuis longtemps qu'on parle du déficit de la sécurité sociale et son impuissance à se redresser toute seule, cette institution continue de s'enfoncer doucement mais sûrement dans l'inconnu. En allégeant ses tarifs de remboursement, en supprimant certains médicaments, en conseillant les produits génériques, cette administration croit trouver sa vitesse de croisière et remonter la pente, hélas ce n'est pas le cas. C'est quand même curieux que cette institution ne désigne pas un responsable.
A mon avis l'état, au lieu d'injecter de la l'argent public dans des organismes comme les banques, devrait tout simplement regarder le salaire de leurs dirigeants pour avoir une idée sur leur débandade.
Le premier responsable du déficit de cette institution, ce sont tout simplement les médecins.
Ces derniers délivrent des ordonnances à tout va, des arrêts de travail à n'importe qui, bon bref aucun contrôle. Pour comprendre le mécanisme des médecins et le lien de causalité sur la sécurité sociale, il suffit tout simplement de lire la suite :
En début de semaine, mon fils se réveille avec grippe, maux de tête, fièvre. Rdv est pris chez le médecin de famille, consultation banale sans prise de températue, sans même toucher l'enfant. Résultat, médicaments suivants : doliprane pour la tête, advil pour la fièvre, rhinoflumucil solution nasale. dolip 2 comprimés par jour/3jour boîte de 10, donc il reste 4 comprimés ; advil, un dose matin et soir s/3 jour, flacon de 12 doses, donc il reste 6 doses ; pareil pour le 3e médicament.
Après trois jours, mon fils va mieux, et tant mieux.
Une semaine après, mêmes symptômes, retour chez notre cher médecin. Cette fois-ci, c'est encore pire. Dés qu'il nous voit, il commence déjà à préparer l'ordon. : 2 boîtes de dolip, 2 flacons d'advil, et 2 solutions nasales. Les premiers médicaments, mon fils ne les a pas encore finis. J'ai demandé au petit de reprendre ces médicaments et au bout de 2 jours tout est rentré dans l'ordre ; résultat, on s'est retrouvé avec des médicaments qui ont servi à rien car on les a même pas utilisés.
Normalement, dans un cas pareil, le médecin doit savoir ce qu'il prescrit à cet enfant, les médicaments, la posologie, la durée du traitement, etc. Ce médecin, la première chose à faire après interrogation de l'enfant, c'est tout simplement d'ordonner à l'enfant de reprendre le traitement, et éviter de prescrire des médicaments qui devront servir à un autre malade et surtout éviter de soustraire l'argent à la sécurité sociale.
Alors pourquoi la sécurité sociale ferme les yeux sur ces pratiques ?
Pourquoi la sécurité sociale n'accuse jamais les médecins ?
Délivrer des arrêts de travail complaisants, accident de travail imaginaire, fausses ordonnances, médicaments à tout va, forcément, elle se trouve dans le rouge.

Politiques de santé


Augmentation du forfait journalier
Par :dominique ardoin
Concernant l'augmentation du forfait journalier, c'est vraiment aberrant : mon mari depuis le mois de janvier 2010 est hospitalisé, je me retrouve avec des factures phénoménales. Franchement je ne sais pas comment je vais faire car après 3 mois d'indemnisation, je vais payer l'intégralité de mon forfait journalier, donc 18 euros par jour, donc faites le calcul pour un mois. Comment faire car mon mari a besoin d'être soigné ? Cordialement

Organisation sanitaire


Urgences hospitalières
Par :Jacques SARTORI
Hôpitaux, Urgences, Dangers
La venue d’un patient dans un service des urgences, surtout lorsqu’il s’agit d’enfants, n’est pas, comme le laisse supposer une administration hospitalière, inconséquente ; le fait d’une exagération des parents qui s’y rendent par simplification d’un circuit imposé.
Comment un parent peut-il déterminer la gravité de l’état de son enfant ? Ce n’est pas un spécialiste, mais il doit prendre une décision à un moment critique.
Cette décision résulte de différents facteurs :
- L’angoisse, la crainte, la peur de parents devant leur enfant fragilisé, tout chaud, tout en pleurs et qui reste inerte alors que d’habitude…
- L’heure de l’événement,
- La solitude du parent,
- Les moyens aussi bien pécuniaires qu’intellectuels que de langage,
- Le téléphone au médecin de famille (lorsqu’il y en a un) qui sonne, sonne, sonne ou qui vous renvoie vers d’autres horizons.
- Ou une salle d’attente comble qui vous fait fuir vers d’autres solutions…
- Le téléphone au SAMU « dont le standard est pris d’assaut. Une urgence vitale ne devient prioritaire que lorsque le médecin régulateur a décroché, ce qui peut prendre jusqu’à vingt minutes » et qui décide au sein de l'équipe du SAMU qu'un cas se révèle être d'une urgence vitale ? Peu de parents résistent à cette attente qui laisse supposer une autre nouvelle attente de l’ambulance et du médecin alors qu’ils voient et qu’ils ne supportent pas de voir leur gosse souffrir et s’affaiblir.
- Le pédiatre de SOS médecins qui est déjà très difficile à obtenir et dont les honoraires dépassent bien des budgets et qu’il faut également attendre avec le risque d’une perte de temps précieux si le cas est grave.
- Le coût, bien qu’il ne soit pas gratuit à l’hôpital.
- L’espoir, en allant vers le lieu le plus approprié, de lui sauvegarder toutes les chances de survie.
Et vous arrivez dans un capharnaüm invraisemblable où on vous demande d’attendre, d’attendre et d’attendre encore, alors que vous avez dans les bras votre bébé, votre enfant qui pleure… et que vous voyez d’autres personnes, arrivées après vous, qui passent avant lui ! …
L’afflux de patients est-il la manifestation toute récente d’une génération spontanée ?
Le phénomène d’encombrement perdure à longueur d’années et depuis très, très longtemps avec des pics plus ou moins élevés suivant le jour de la semaine, les heures de la journée (ou de la nuit), les éventuelles épidémies, le type d’établissement et la présence effective de l’équipe soignante au mini ou au maxi complet.
Pour quelles raisons, en connaissance de tous ces critères, l’administration hospitalière n’arrive-t-elle pas à assumer ses responsabilités ?
Les problèmes rencontrés par le personnel des hôpitaux, qui exercent leur profession dans des conditions lamentables, déterminent ceux des patients qui ne bénéficient pas de toutes les mesures de sécurité définies par le code de la Santé publique.
Certains patients excédés, après de longues heures d'attente, profèreraient des injures, s'énerveraient et iraient jusqu'à commettre des violences contre le personnel du service des urgences. Je suis profondément choqué par ces agissements mais tout en les réprouvant, je suis amené à m'en demander l'origine.
Ces comportements ne seraient-ils pas une réponse aux violences exercées à l'encontre de ces mêmes patients par un service qui ne répond pas aux règles essentielles inscrites dans le Code de la Santé publique, voire du code pénal ?
A la place de mettre des vigiles ou des forces de police pour réprimer les conséquences de dysfonctionnements, il me paraît plus judicieux de faire respecter immédiatement les règlements et les procédures qui existent déjà. Je suis certain que les problèmes de comportement disparaîtront dès que l'accueil serra effectué par le médecin et que les temps d'attente auront disparu.
Je pense que les gens qui se présentent aux urgences ont comme principale préoccupation les soins pour un de leur proche ou pour eux-même. Le cas de leur gosse est bien sûr le plus important et il doit passer avant tout (réflexe), même s'il est bénin… mais il peut, aussi, être le plus grave ! Mais qui donc peut décider de la gravité d’un cas parmi tant d’autres ? Mais qui donc a estimé qu'il pouvait attendre et que d'autres cas étaient prioritaires ?
Une infirmière comme à Robert Debré ? Une aide-soignante comme à Jean Verdier ? Un administratif comme à Montreuil ?
Seul le médecin peut et a le droit de diagnostiquer.
Il y a trop de symptômes analogues et/ou cachés pour qu’une personne non qualifiée puisse décider de l’état d’urgence d’un cas et des priorités.
567 cas de méningite recensés en 2001 et 74 décès sur ces 567 cas… et combien de séquelles ?
1021 cas de légionellose en 2002 et 110 morts. La mort, tous les ans, d'une dizaine de pauvres gosses victimes d’une bronchiolite. Une toute petite maladie, toute bénigne… qui tue ? et combien d'autres infections ou traumatismes ?
L’accueil, l’orientation, le temps d’attente, l’évaluation du degré d’urgence et le diagnostic ont-ils dans chaque cas été effectués dès l’arrivé du patient par un médecin, comme l'exige la loi ?
Au bout de combien de temps chaque patient a-il été vu par un médecin ? Un diagnostic plus précoce et un traitement immédiat aurait-il pu le sauver ?
Aurait-on volontairement mis en danger l’existence d’enfants en n’appliquant pas la Loi ?
Le fait de connaître des lois, celui de ne pas les mettre en application, et plus encore de savoir que cette non-application peut entraîner de graves traumatismes, voire aller même jusqu'à la mort, s'apparentent à quel délit ?
Existerait-il en France des lieux de non-droit ?
Le simple principe de précaution impose le respect des règles fondamentales. Au titre de ce principe de précaution, nous avons éliminé des milliers de bovins et d’ovins. Mesures certainement indispensables, bien que le pourcentage des victimes se soit montré beaucoup plus faible que les décès enregistrés pour la seule méningite : 2 cas sur 74 en 2001.
Que pensez-vous : - d’une hémiplégie traitée cinq heures après l’arrivée au service des urgences ? - d’une méningite alors que l’attente peut s’éterniser au-delà des 10h ? - d’une déshydratation aiguë sévère sur gastro-entérite avec une prise en charge aléatoire d’une heure et vingt minutes après l’accueil d’un bébé de 3 mois et demi ?
Le fait de vouloir diversifier les lieux de consultation en créant des centres de proximité, en intégrant les médecins de ville et en ouvrant les centres de santé actuels aux urgences, peut se révéler bénéfique pour désengorger le service des urgences des hôpitaux.
Ces solutions, inclus dans le projet « hôpital 2007 » ne sont à prendre en compte que dans la mesure où l’arrivé d’un patient dans les lieux d’accueil pourra s’effectuer avec la quasi-certitude d’une consultation immédiate. Le fait de déterminer l’état d’urgence d’un cas va en parallèle avec les moyens mis en service pour acheminer le patient très éprouvé vers le service d’urgences approprié sans aucun délai.
Rappel : 15 à 20 % des cas présentent un caractère d’urgence véritable. Il serait mal venu de créer et/ou de déplacer des pôles d’attentes inconsidérées… et laisser des services d’urgences inexploités.
Une solution peu onéreuse et applicable immédiatement : création d’un pôle de consultations ouvert 24h/24, intégré à l’hôpital qui oriente les cas véritablement urgents vers le service urgence médical ou chirurgical et qui traite les cas bénins en consultation directe.
Pôle tenu par des médecins hospitaliers et/ou de ville rétribués au tarif en vigueur.
Avantages : • Opérationnelle immédiatement • Diagnostic immédiat • Proximité du service d’urgence médecine ou chirurgicale • Connaissance des flux et des horaires • Habitudes et réflexes des patients qui se dirigent vers un lieu connu et spécialisé • Intervention de médecins de ville aux heures chargées (au tarif en vigueur) • Concentration de moyens = diminution des coûts • Temps de passage limité • Réduction des risques • Possibilité de renfort à tout moment
Demain ou après-demain, une catastrophe, une épidémie voire même une pandémie peut frapper effroyablement toute une population. N’attendons pas cet événement pour doter l’hôpital et les services de santé des moyens indispensables aptes à répondre à n’importe quelle situation. La stricte application des Lois du Code de Santé publique est le début indispensable à toute action de mise en conformité du service des urgences des hôpitaux.


Intimité pas toujours préservée
Par :Nadine MARTIN
L'intimité des personnes n'est malheureusement pas toujours préservée. Le personnel médical pourrait-il y contribuer ? Merci.

  • Imprimer la page
  • Envoyer la page

Collectif Interassociatif Sur la Santé • 10, Villa Bosquet • 75007 Paris • Tél. : 01 40 56 01 49 • Contact