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Colloque parlementaire sur les réseaux de santé du 17 octobre 2006
Intervention de Jean-Luc BERNARD - Président du CISS
La loi du 4 mars 2002, relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, situe le patient au cœur du système et définit les réseaux de santé comme une nouvelle organisation favorisant l'accès aux soins, la coordination, la continuité et l'interdisciplinarité des prises en charge adaptées aux besoins de la personne. Nul ne peut nier que, pour certaines pathologies, la multiplicité des acteurs de la prise en charge nécessite une véritable coordination.
Pour autant, sommes-nous, en tant que représentants des usagers, totalement satisfaits de l’organisation actuelle des réseaux ? Nous devons dire que non, tant s’en faut. Je dois du reste préciser que notre réflexion ne doit rien au rapport IGAS, je ne suis pas certain qu’un membre du CISS l’ait du reste lu. Par contre, la variété de nos associations et leur implication dans divers réseaux permettent de formuler quelques constats. Le premier constat que nous faisons est la multiplication des initiatives. Ce qui parait positif en première intention révèle, à l’examen, une assez belle désorganisation et un manque de coordination patent. Les réseaux se croisent et s’entrecroisent sans que la logique de prise en charge du patient soit bien lisible. Bien sûr, il est clair que le maillage des réseaux doit s’étendre de façon souple à l’ensemble des régions. Cette nécessaire souplesse n’enlève rien au besoin de coordination et d’organisation.
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Transmis par: MarcParis
actif Jeudi 19 Octobre 2006 |
39 Commentaires
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